La toile grise doucement se déchire
Sous le glaive salutaire
D'un rayon lumineux
L'hiver se rend
Et suspend sa funeste mission
Nos corps fourbus, ankylosés,
S'abandonnent
A la douceur de l'air
Nos âmes s'élèvent
Vers l'horizon prometteur
Des squelettiques arbres
Monte un chant de victoire
Leurs bourgeons impatients
Déploient leurs étendards...
Alléluia !
Réjouissons-nous,
Dès lors, ça ira... Ah ! Ça ira !
@ Claudie Becques
22/06/2015