J'ai cette chance que Liedich vienne apporter sa voix à mes
encriers...
Une fois de plus il me comble :
Je vais en lui puiser la force qu'il émane.
Comme deux poings dressés, défiant l'inspiration,
Il semble m'inciter à reprendre un crayon
Et combattre le spleen qui m'avait mise en panne.
Massif et stable dans ma petite verrière,
Au prime abord il peut paraître un peu grossier
Et s'imposer en force aux autres encriers ;
Pourtant il s'en dégage une aura singulière…
Ses formes arrondies expriment la douceur
Et soudain, face à lui, je me sens un peu môme
Et rêve de gravir l'amour à son summum
Pour voir la vie en rose en les bras du boxeur.
J'écrirais de son encre un hymne inoubliable
Que chanteraient la foule, cloches et Milords…
Et après telle grâce je pourrais alors
M'en aller faire don de mon âme au diable.
Claudie Becques (30/11/09)
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J’écris la vie Cristal,
Je suis Deux et non Un, douce
polarité,
Je suis UN encrier à Deux encres
sentiment,
Et si l’envie je sais caresser d’un
délié,
Au spleen sais intimer le plein du mot « va-t-en
».
Deux encres comme deux cœurs mais un seul
battement,
Deux cristaux colorés, UN seul sang à
couler,
Pour que puisse se répandre sur le vélin,
fervent,
Le multiple visage de ce seul mot :
aimer.
Ne cherchez en ma forme de quoi vaincre
l’informe,
Je suis UN instrument, je n’ai rien de
magique.
Mais si nous sommes DEUX, c’est bien contre UN
difforme.
En vous nait et vivra parfois en non
logique
L’envie et le déni. Sachez que la
victoire
Coule de ma plume de vie, si elle noircit
grimoire.
Mon encre prenez donc, de l’un ou l’autre
verre,
Nous sommes Deux mais Un, Prière et puis
Lumière,
Pour que de fleurs bonheur baigne votre vie
clairière.
Liedich (01/12/09)