
A la faveur de l'automne
Accrochée à ton bras doucement je frissonne.
Au souffle des souvenirs
J'observe résignée, les jours se raccourcir.
De la brume plein les yeux
J'évalue attendrie tous ces jours si heureux.
A la faveur de l'automne
Dans un ultime effort encore je t'étonne ;
Parée d'or et de carmin
Je t'invite à la danse... Allez viens, prends ma main !
Aux tourbillons de l'Amour
Notre histoire à jamais, résistera toujours.
Claudie Becques (23/09/09)
Vite, tremper la plume,
Mes galbes sont caresse comme un vent de la plaine
Et si bordés d’arrêtes, il vous faisaient frémir,
Je vous dirai que pour mieux vivre le plaisir,
Je ‘n’avais lors de cesse qu’isoler le domaine,
De mon souhait de l’instant.
Vîtes- vous, Suzeraine, comme en forme de croix,
Mon image se fait pieuse et bénie du Divin ;
J’ai pour vous le nectar que l’on offre au festin,
Dû aux plus belles Dames dont bien rare est le choix.
Promesse d’un fol instant.
Voyez mon cœur faïence briller de mille feux,
Son dessin régulier, hommage à la beauté,
Qu’en mes yeux qui se baissent vous avez allumée,
Me laissant enhardi pour de bien jolis jeux.
Au tout prochain instant.
On me dit libertin, je le veux être, ma Reine,
Mais ne crucifiez point l’homme en plein pamoison,
Noyé dans le désir à en perdre raison,
Puisque cueilli au sein qui me fait perdre haleine
Pour le bien proche instant.
Lors, voici venue l’heure de vous tout confier,
Et de ma douce plume vous chanter chaque mot,
Comme un bouquet de rose tendu par l’angelot,
Qui nourri à mon encre ne peut que vous louer,
Ce à tous les instants.
Au vélin de la vie, j’ajoute les caresses,
Je crée le souffle chaud et la touche de soie,
Et je baigne en la source de mon encre d’émoi,
Ce sentiment offert à Vous, Plaine déesse,
Pour chaque de vos instants.