C’est un endroit tranquille
A l’écart de la ville.
On n’imagine pas
Paris, presque à deux pas…
D’abord l’entrée pavée,
Le portail délavé
Au creux de grands murs blancs
Et quelques fleurs devant.
Passer alors la porte,
Les platanes en escorte,
Prendre l’allée centrale
En face du mémorial.
Quelques petits oiseaux
Veillent sur le repos
De tous les pensionnaires
Du petit cimetière.
Ma mémoire est intacte :
Je sais l’endroit exact
De cette sépulture
Qui rouvre ma blessure.
Sur le marbre, en doré,
Ton nom me fait pleurer…
Pour nous tu n’es pas mort ;
En nous tu vis encore.
© Claudie Becques (15/10/2010)
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Il s'appelait José, c'était mon frère, il aurait aujourd'hui 57 ans