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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 12:31


Le vieux mineur, dans son fauteuil,
Reste perdu dans ses pensées.
De temps en temps, une larme à l’œil
Trahit qu’il revit son passé.

C’est vrai qu’il est bien fatigué,
Qu’il doit mesurer ses efforts,
A peu de gestes, relégué,
Mais, ça vaut mieux que d’être mort.

Le grisou et la silicose
..................

 

 

Désolée par respect pour ceux qui l'ont acheté pour lire la suite cliquer sur :Trace recto
Claudie Becques (05/10/2006)
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commentaires

A
Quitter  son travail , voir disparaître tous ses amis c'est dur mais le plus difficile à supporter c'est cette saleté de solitude  qui bouffe comme un cancer tout les souvenirs d'antan. Très beau poème Clo, bises
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D
j'ai trouvé très beau ton poème, il m'a fait penser à mon père qui travaillait dans les mines de fer en Lorraine, décédé il y a 5 mois, et cela m'a fait du bien. Duster.
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C
<br /> <br /> Je me réjouis que ce texte t'ait l'espace d'un instant rapproché de ton père Duster. Je sais désormais ce que l'on ressent quand un être aimé n'est plus.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Très touchant, pour un métier aussi difficile. Avoir passé sa vie sous terre et se sentir seul à l'air libre.
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C
<br /> Je crois que c'est un devoir pour une ch'ti de rendre hommage à ses mineurs.<br /> Merci beaucoup Solange.<br /> <br /> <br />
S
Un poème magnifique de sensibilité et de douce nostalgie. Merci
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C
<br /> Oui, ce poème est né de nombreuses lectures sur la vie des mineurs de ma région.<br /> J'en ai connu un, un polonais, il s'appelait Lidifon et était  bien malade : la silicose.<br /> C'est à lui que j'ai pensé en écrivant ce poème. Merci de l'avoir apprécié. Clo<br /> <br /> <br />
L
Je maintient tes textes sont magnifique.
Répondre
C
<br /> Merci pour tant d'indulgence. Clo<br /> <br /> <br />