Comment vivre sans vous, qui me fîtes exister ?
Comment vivre sans vous, sans votre bienveillance ?
Que maudit soit ce jour qui vous fit me quitter !
En qui puiser la force de mon existence ?
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Vous qui lisiez en moi comme dans un livre ouvert,
C’est à travers vos yeux que je vis mon visage,
Acceptant de me suivre dans mon univers,
Vous joindre dans ma bulle à travers les nuages,
Vous étiez mon étoile brillante dans le noir...
Vous me laissez aveugle avec mon désespoir.
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Comment vivre sans vous, qui me fîtes exister ?
Comment vivre sans vous, sans votre bienveillance ?
Que maudit soit ce jour qui vous fit me quitter !
En qui puiser la force de mon existence ?
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Vous m’étiez cette main tendue au démuni,
Pour mon cœur condamné un espoir d’une grâce,
J’ai bu vos mots d’amour au-delà de la lie,
Ivre je n’ai pas su discerner la menace
Que le paradis soit, peut être imaginaire...
Et me voici brisée et bien plus solitaire.
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Comment vivre sans vous, qui me fîtes exister ?
Comment vivre sans vous, sans votre bienveillance ?
Que maudit soit ce jour qui vous fit me quitter !
En qui puiser la force de mon existence ?
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Comme un pauvre elfe je me suis brûlée les ailes
A la lumière de votre rire enjôleur,
Au son de votre voix et de ses ritournelles,
J’ai fracassé mon âme à vos aveux menteurs.
A qui pourrais-je encore désormais me fier ?
Puissè-je seulement encore me confier ?
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Comment vivre sans vous, qui me fîtes exister ?
Comment vivre sans vous, sans votre bienveillance ?
Que maudit soit ce jour qui vous fit me quitter !
En qui puiser la force de mon existence ?
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Claudie Becques
(Nov.2014 - Pastiche de la chanson de Jean Ferrat "Que serais-je sans toi")